Janvier, c’est la période des soldes, mais aussi celle des bonnes résolutions. Nous profitons souvent du changement d’année pour pousser sur un bouton « reset » et définir de nouveaux projets dans le but d’améliorer notre existence. Nous savons tous ce qu’il en advient généralement après quelques mois. Si vous avez formulé un objectif pour 2021, ou si vous envisagez de le faire, voici quelques conseils qui peuvent aider à le rendre plus durable.

Distinguez objectif et finalité

Il est important de distinguer ces deux notions. La finalité, c’est en quelque sorte le « pour quoi » sur lequel se fonde l’objectif. Imaginons que nous décidons d’entreprendre un régime (une résolution assez classique après les fêtes). Est-ce dans le but de séduire, d’être mieux dans notre peau, de pouvoir monter des escaliers sans se sentir essoufflé … ? Ou bien tentons-nous simplement de nous conformer à un diktat de la mode ?

En nous attardant sur cette finalité, nous pouvons évaluer notre niveau de motivation. Avons-nous pris cette résolution pour de bonnes raisons ? Donner du sens à notre objectif nous permet de valider si nous voulons en faire une priorité et y consacrer suffisamment d’énergie.

L’objectif, ce sont les étapes concrètes que nous nous fixons pour progresser vers cette finalité. Si cette dernière peut être vague, l’objectif doit être spécifique, précis. Nous devons pouvoir visualiser la situation désirée pour, le moment opportun, détecter avec certitude que nous avons réalisé notre objectif.

Allez-y pas à pas

Une des raisons pour lesquelles nous abandonnons, c’est que nous nous fixons des objectifs trop élevés. Attention, ne bridez pas vos rêves pour autant. Au contraire. Mais progressez étape par étape et cherchez à rapidement engranger des succès (ce qu’en jargon d’entreprise, on aime appeler des « quick wins »).

Si vous décidez de disputer un marathon, vous n’allez pas courir quarante-deux kilomètres dès la première tentative. Vous allez commencer par des tranches de cinq minutes sans vous arrêter. Fixez-vous des objectifs intermédiaires qui vous mèneront progressivement vers votre finalité.

Acceptez l’erreur, appréciez l’échec

Une des raisons pour lesquelles nous n’aimons pas fixer des objectifs, c’est que nous avons peur de l’échec. Comme si celui-ci allait nous marquer au fer rouge de l’infamie et mettre en question notre identité.

Or l’échec est un passage obligé dans un processus de croissance. C’est une incroyable source d’apprentissage, à condition de le voir comme tel, et non comme un ratage.

Évidemment, il conviendra de prévoir des protections pour éviter un plantage paralysant et trop douloureux. Un enfant qui apprend à marcher fait entre cinq cents et mille « chutes ». Heureusement que nous ne sommes pas arrêtés après la première. Mais nous avons esquissé nos premiers pas dans un environnement plus ou moins sécurisé. Nos parents ne nous ont pas amenés directement sur un chemin escarpé de montagne ou au milieu de la rue de la Loi à Bruxelles (place de la Concorde pour les Français). C’est pourquoi le conseil précédent d’y aller pas à pas reste très important.

Encouragez-vous et célébrez vos réussites

Restons avec l’exemple du bambin qui apprend à marcher. Il fait trois pas avant de se laisser choir sur son popotin protégé par une épaisse couche-culotte. Que font ses parents ? Ils crient de joie et le stimulent ? Ou bien ils le traitent de minable, incapable de se tenir debout plus de trois secondes ?

Soyez aussi bienveillant et encourageant envers vous-même qu’un père ou une mère envers son enfant. Vous avez échoué ? Au moins vous avez essayé et vous ferez mieux la prochaine fois. Vous n’avez pas atteint votre objectif ? Félicitez-vous pour cette tentative. Dorénavant, vous veillerez à ce qu’il soit plus réaliste ou plus adapté à votre motivation profonde.

Célébrez vos succès, même les plus modestes. Chacun d’eux représente un pas dans la bonne direction. Plus vous vous congratulerez, plus vous éprouverez une joie intérieure, intense, qui vous donnera l’énergie et l’audace de persévérer. Pour en savoir sur la valeur inestimable de l’émotion de joie, je vous invite à lire le premier article paru sur ce blog (La joie, une émotion qui se cultive).

D’ailleurs, c’est pour moi l’occasion de me féliciter d’avoir lancé ce blog et d’y publier chaque mois. Et pour fêter cela, j’offre une heure de coaching aux 5 premières personnes qui me contactent (envoyez un email à antoine@joyatwork.be).

Excellente année, avec ou sans objectifs,

 

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